Alina Mihaela, est une de ces roumaines comme on les aime. Elle essaye de sauver des chiens de la fourrière d’Uricani. Cela est d’autant plus difficile qu’une fois jetés dans les boxes les chiens n’ont que 14 jours pour être adoptés, sinon ils sont tués sans aucun état d’âme .
Alina a donc mis sur pieds, avec l’aide d’une association anglaise, un système pour sauver tous ceux qu’elle peut.
Elle travaille et n’a pas les moyens d’installer un refuge chez elle. Aussi elle s’est mise en relation avec Marius qui tient une pension. Chaque fois que de nouveaux chiens arrivent à Uricani, Alina, va les voir, les prend en photo, essaye d’avoir le plus d’informations possibles sur eux et alerte l’association. Celle-ci se charge de trouver des parrains et marraines qui acceptent de verser la pension mensuelle de 40€ que Marius demande.
Quand un chien a la chance d’être parrainé, Alina le signale à la fourrière laquelle accepte de laisser sortir le chien, une fois qu’il a été pucé et identifié. Et Alina l’ emmène alors à la pension de Marius, située à 250 km de là. 500km aller-retour de routes plus qu’improbables…..
Étrangement, l’association réussit à faire parrainer des chiens mais les adoptions sont rares. La pension de Marius frôle la saturation. Sans compter que, au bout de quelques mois, les parrains marraines commencent à s’impatienter.
Bien sur, si le cœur vous en dit, vous pouvez parrainer un chien et ainsi lui offrir la vie.
Mais la pension n’est pas un but en soi. Avoir la vie sauve est une chose mais cela n’a rien à voir avec la vie qu’un chien est en droit d’attendre.
Il va rester enfermé la plupart du temps, sinon tout le temps, dans son box et verra les jours passer sans pouvoir se dorer au soleil, sans frémir de plaisir sous la caresse des doigts de son humain, sans courir dans l’herbe fraîche, sans sentir son cœur exploser de joie dans sa poitrine parce que l’être aimé est de retour.
Est une vie que de passer des journées à attendre, à voir certains partir et devoir rester, ne recevoir qu’un minimum d’attention, ne compter vraiment pour personne ?
Alors nous avons décidé de vous les proposer à l’adoption. Pour que la pension ne soit pas une simple voie de garage, pour que les parrains et marraines puissent envisager de choisir un autre filleul, pour que d’autres chiens puissent encore sortir de cet abattoir sans pitié.
Acceptez vous de nous suivre ?